Par Fabrice Lukamba
Pour Lamuka, l’acquittement de l’ancien directeur de Cabinet du Chef de l’État était prévisible. Cette plateforme politique de l’opposition qualifie le jugement de Vital Kamerhe d’un « vaste montage » du pouvoir en place pour tromper la vigilance de la population concernant le détournement des fonds publics affectés à la réalisation du Programme dit de « 100 jours ».
Lamuka qui déclare que la lumière soit faite autour de ce détournement, réclame un autre procès « crédible », où le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo devrait aussi être entendu.
« Vital Kamerhe avait dit que le procès de « 100 jours » n’était pas son procès, mais que c’était le procès de son chef, monsieur Félix Tshilombo, qui avait initié le Programme de « 100 jours ». D’ailleurs, monsieur Vital Kamerhe avait cité lors du procès à 127 reprises monsieur Félix Tshilombo. (…) Lamuka exige qu’il y ait un nouveau procès et que monsieur Félix Tshilombo soit entendu. La vérité doit triompher. Il faut que les responsabilités soient établies à tous les niveaux (…) », s’est confié Principe Epenge, l’un des communicateurs de Lamuka, le jeudi 23 juin à 24h.cd.
À titre de rappel, l’ex- directeur de Cabinet du Président de la République a été acquitté en appel avec ses autres co-accusés hier jeudi. Selon ses avocats, la justice n’était pas parvenue à prouver avec suffisance qu’il avait détourné le denier public. En première instance, Vital Kamerhe avait été condamné à 20 ans des travaux forcés. Sa peine avait été ensuite réduite à 13 ans de prison après avoir interjeté l’appel.