Par Gédéon ATIBU
Depuis l’année dernière, des dizaines de militants du mouvement citoyen Conscience Nationale en Action ( CNA) marchent pour dénoncer l’inefficacité de la politique du gouvernement concernant l’insécurité et les tueries des populations à l’Est de la RD Congo.
Cette nouvelle marche est consécutive au meurtre de l’ambassadeur Italien en RDC. » La réaction naturelle serait de nous attrister et de présenter nos condoléances les plus attristées. Mais , disons-le nous , colère et sentiment d’injustice se la disputent avec la comparaison », indique Serge Goncho , Président de ce mouvement de réveil de conscience.
Faisant un lien avec les morts d’ailleurs , La CNA réalise ce qu’elle qualifie d’injustice et d’indifférence quand le monde accepte de rester cynique pour nos millions de morts dans les villes de Beni , Goma , Butembo , etc.
» Au risque de passer pour cynique , nous noterons qu’à quelque chose malheur est bon. La mort de l’ambassadeur Italien rappelle au monde le génocide oublié de la RDC , et aux Congolais qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour sortir de ce piège », rappelle la CNA.
Ainsi , la marche de la CNA prévue le 18 mars à laquelle se joindront les organisations de la société civile , les mouvements citoyens , les églises ( laïcats), les partis politiques et les organisations professionnelles , aura comme objectif : revendications précises faites au parlement pour réclamer l’audit de l’armée et le départ de la MONUSCO du territoire national.
A noter que cette marche de fera simultanément dans les villes de Beni , Goma , Butembo , et Kinshasa etc.